A l’affut en Bulgarie avec une hauteur de neige exceptionnelle
Après mon séjour en Macédoine de 2019 organisé par l’agence bulgare Favia Viaggi, sa directrice Nadia Giorgiéva m’avait informé de la possibilité de chasser de très beaux sangliers et cervidés en Bulgarie avec la possibilité d’y tirer aussi un loup car là-bas, on les chasse pour en contenir le nombre.
Me voici donc le mercredi 05 février à 23h55 à l’aéroport de Sofia, vol par Bulgaria Air entre Bruxelles et Sofia, 2h30 de vol, aucun problème pour l’arme et les munitions, ni à Bruxelles, ni à Sofia.
Nous devions normalement partir de suite en voiture pour la zône de chasse située à 4h de route mais vu la tempête de neige qui accablait le pays (jusqu’à 1,20 mètre par endroit), Nadia avait sagement décidé de ma faire passer la nuit à l’hôtel Ibis.
Je suis donc parti le jeudi 06 à 9h30 en compagnie de mon interprète et d’un chauffeur; les autoroutes et routes étaient en cours de dégagement par les chasse-neige et notre chauffeur était très prudent comme la majorité des autres conducteurs. De plus la police avait fait garer tous les camions sur la bande d’arrêt d’urgence et était très présente donc nous n’avons eu aucun problème et sommes arrivés vers 14h00 au lodge de Bukovetz . La zône de chasse comprend 29000 hectares et j’étais le seul chasseur présent. Présentation de Krassimir « Krassy » directeur des chasses et de Nicolaï « Nikky » mon guide attitré pour les 4 jours du séjour.
Après un rapide mais roboratif repas, départ vers 16h00 pour un mirador situé loin dans la montagne qui est très boisée, d’abord dans un pick-up Toyota, puis rendez vous au milieu de nulle-part avec un autre chauffeur qui avait amené un véhicule tout terrain STEYR « pinzgauer » haut sur roues qui passe à peu près partout.
La nature enneigée est magnifique et le STEYR suit sans problème un chemin forestier qui a été précédemment parcouru pour le nourrissage des animaux.
C’est tout de même impressionnant, les arbres sont courbés par le poids de la neige, nous évoluons dans une sorte de tunnel, c’est magnifique.
Je suis très content d’avoir la chance de pouvoir chasser le sanglier dans de telles conditions climatiques, c’est vraiment de la chasse au sanglier sauvage.
Nikky gare le véhicule, nous avons roulé ½ heure sous bois et nous sommes loin de la civilisation ; 300 m à faire à pied dans les ornières du véhicule chasse-neige qui était passé là le matin pour dégager la route et je découvre le mirador, bien isolé et équipé de fenêtres, il n’y fait pas froid si on est bien vêtu, la vue est bien dégagée sur une clairière.
Nous avons vu une quantité de petits sangliers, de laies, de daims, cerfs, chevreuils, essentiellement des femelles et des jeunes, quelques jeunes mâles mais petits, une vingtaine d’animaux au total.
Rien qui correspond à mes attentes : je désire tirer d’abord un beau sanglier bien armé. Nous sommes rentré à 20h30, vu le nombre d’animaux observés et la majesté de l’endroit, je suis très content. A l’affût il faut être très patient.
Lors du repas du soir (Le souper en belgique) mes deux guides m’ont dit que tenter le loup, vu la hauteur de neige, c’était pratiquement à oublier car il serait presque impossible d’accéder aux zônes plus en altitude où ils se tiennent ; si je veux vraiment ils peuvent déblayer un chemin au chasse-neige mais vu le dérangement provoqué et le bruit, je n’en verrai très probablement pas. De plus il est probable qu’ils se sont décantonnés plus bas pour suivre le gibier.
Je décide d’écouter le conseil et nous décidons après le sanglier du tir d’un daim ou d’un cerf de 3 kgs. Il faut toujours faire confiance aux professionnels locaux.
Le vendredi 07 après un très bon et copieux petit déjeuner, je vais faire plus ample connaissance avec Eleonora, ma gentille interprète, elle parle un excellent français et comme nous avons du temps libre, nous avons beaucoup parlé de nos pays respectifs, de la nature, des alphabets cyrillique et latin, du folklore bulgare, de la cuisine, etc. Elle est extrêmement sympathique et souriante.
Elle se charge aussi d’alimenter en bois le feu ouvert de la grande salle à manger bien pourvue en trophées et armes anciennes. Au court du séjour, je vais lui expliquer les différents mécanismes d’armes anciennes et lui apprendre à juger un trophée, notamment comment distinguer un vieil animal sauvage d’un jeune ou d’un animal d’élevage ; en contrepartie, elle me fera progresser en bulgare.
La salle de trophées du propriétaire vaut aussi une petite visite.
Départ à 16H00 pour un autre mirador situé plus loin dans les bois, ils sont déçus de la veille, en principe l’endroit est fréquenté par de beaux sangliers mais c’est la chasse et une abondante chute de neige perturbe toujours un peu le gibier.
La couche de neige est telle que Nikky me dépose au pied du mirador avec le STEYER, il va le garer plus loin et vient me rejoindre à pied.
A 16h nous sommes assis au mirador et le spectacle commence 5 minutes plus tard : un petit sanglier qui va nous amuser pendant plus de deux heures car pris de frayeur chaque fois que d’autres animaux se présentent il s’enfuit pour revenir presque immédiatement.
Nous verrons un troupeau d’au moins 15 mouflons, un mâle avec un trophée exceptionnel, trois autres très beaux, des femelles et des jeunes.
Il y aura aussi un cerf pas très beau, des biches, des faons, trois chevreuils dont un très vieux brocard très ravalant.
Tout ce petit monde mange et parfois il y a une esquisse de bref combat entre individus d’espèces différentes ; Nikky me dit « boxe » ; On ne parle pas et on joui du spectacle.
Et puis la nuit tombe, le ciel est couvert, on ne voit pas la lune, il neige un peu, avec la neige au sol, on distingue tout juste les silhouettes de animaux et je pense c’est le moment pour un vieux sanglier, il est 18h.
Un peu plus tard, Nikky me souffle « keiller» et me fait signe avec le doigt de regarder vers la droite vers la lisière du bois ; je ne distingue d’abord rien puis il me semble distinguer une masse noire allongée, c’est lui, il doit être 18h20, il guette en lisière et sans doute rassuré par la présence des autres après quelques minutes, s’avance en ligne droite, lentement, sur de sa force vers la place de gagnage. La hauteur de sa silhouette qui se détache sur la neige indique sans l’ombre d’un doute un grand sanglier, j’allume le point rouge de la lunette. Nikky jumelles rivées aux yeux me fait comprendre par geste qu’il ne voit pas la taille des défenses, moi non plus, il fait noir comme dans un four. Il est à peu près à 80 m.
Je prends le risque et souffle « I shot », Nikky ouvre la fenêtre, j’aligne le réticule sur le cou et fais parler la 416 Rigby, le sanglier est basculé à l’impact, Nikky enthousiaste crie « kaput ! kaput ! ». La flamme de bouche est impressionnante dans la nuit.
Il se débat un peu dans l’épaisse couche de neige, je pense que c’est bon, mais méfiant, j’allume la lampe torche que la loi Bulgare autorise à fixer sur l’arme (je ne l’avais pas allumé avant car sinon, le sanglier aurait surement démarré comme une fusée) et je retire une balle de sécurité derrière les épaules. Après quelques secondes il ne bouge plus. Nous nous congratulons et après avoir déchargé la carabine et remis nos affaires dans les sacs à dos nous descendons prudemment du mirador, ils sont en parfait état mais assez hauts et dans la nuit avec l’éclairage des seules lampes frontales, il faut faire attention.
Arrivés sur place avec une cartouche remise dans le canon, un cou de pied dans l’arrière train pour être certain que le mort l’est bien ! Et puis nous examinons les défenses : superbes ! Quant au sanglier il est grand mais efflanqué.
La première balle l’a atteint au cou, le trou de sortie à un diamètre d’au moins deux centimètres, la seconde balle l’a atteint derrière les épaules, détruisant les poumons. Nikky est enthousiaste, le « keiller » est resté sur place, il vaut mieux ne pas blesser un gaillard pareil la nuit dans 80 cm de neige.
C’est pour cela que j’avais emporté ma CZ 550 en 416 Rigby avec des ogives Hornady interlock qui champignonnent parfaitement même sur du gibier « léger ». Le résultat est excellent et si en plus la balle est bien placée !!!
Après quelques photos in situ, Nikky part rechercher le STEYR et attache le sanglier avec une grosse corde à l’arrière, à deux impossible de le lever vu la hauteur du véhicule. Nous le trainerons jusqu’au point de rendez-vous avec le Toyota et là, à trois, pas de problème, nous le chargeons dans l’arrière du pick-up.
Au vu des défenses, le chauffeur me félicite, communion des hommes qu’habite la même passion, au fond des bois, en pleine nature, avec des bribes de langues différentes pour se comprendre ! Enfoncés dans la neige jusqu’à mi-cuisse. Magique !
Retour au lodge où Krassy et Eleonora viennent voir la bête. Nous sommes à peu près d’accord sur la longueur probable des défenses : +/- 20, on verra demain. Un Rakia en apéritif pour fêter le tir, un bon souper et puis au lit.
Le samedi 08, photos devant le lodge avec Nikky ; Eleonora est une bonne photographe, elle utilise mon gros Nikon et fait de belles photos.
Un peu avant midi Krassy vient m’apporter les défenses : respectivement 20,6 et 21 cm, le sanglier pèse 121 kgs (vidé) et est âgé de six ans selon l’usure des dents. On peut donc bien parler d’un grand vieux sanglier.
A noter que la variété de montagne est plus légère, surtout en fin d’hiver, mais mieux armée que la variété de plaine.
Les défenses sont belles, pas abimées, bien régulières ; les grès sont un peu usés et abrasés sur la partie supérieure ce qui permet d’être certain qu’il s’agit bien d’un animal sauvage qui vit en pleine nature et n’est pas nourris au maïs dans un parc. Sa peau est couturée de cicatrices et Nikky me déconseille de la faire tanner car de ce fait elle n’est pas très belle.
Eleonora est très intéressée par toutes ces explications sur les trophées et elle pourra discourir sur le sujet avec les futurs clients.
Nous partons à 14h45 pour un mirador encore plus éloigné et là, Nikky engage le STEYR dans ce qui semble être un chemin mais non déneigé et qui présente une pente prononcée, nous arriverons à monter, tous les différentiels bloqués, petites vitesses enclenchées, moteur emballé en 1 ère, mais nous finirons à du deux km/heure par arriver au sommet. Il arrête l’engin et nous descendons à pied sur l’autre versant vers un mirador devant lequel il y a du foin déposé deux ou trois jours avant. A 16h, nous sommes installés et il ne s’est pas écoulé 10 minutes qu’une chèvre et son jeune se présentent, elle est très prudente mais fini par se mettre à manger. Il faut être très silencieux, à un moment Nikky essuie la fenêtre sue laquelle s’est formée de la buée et le papier essuie-tout fait « chanter » la fenêtre, elle perçoit le bruit, lève la tête et arrête de manger pendant un moment, nous restons immobiles et tout rentre dans l’ordre.
Ensuite il arrivera de 10 en 10 minutes des biches, des faons, des jeunes cerfs, puis des daims (femelles, jeunes et ensuite jeunes mâles) ; j’en compte 19 au total. Chaque fois Nickky me dit « mama » pour une femelle ou « papa, petit » en faisant la moue pour les jeunes mâles aux trophées insuffisants.
Vers 17h, se présente un beau mâle, mon guide me fait comprendre que c’est bon, il ouvre la fenêtre avec précaution, je prends ma visée et comme le daim arrive au grand trot en suivant ce qu’il reste d’une ornière à moitié rebouchée, je vise son épaule, « prend la vitesse » de son déplacement et tire à la fraction de seconde où il se bloque net sans doute pour observer le groupe déjà présent. Evidemment, ma balle passe juste devant lui, pas de chance ; il reste immobile et regarde en direction du mirador, nous ne bougeons pas, je n’ose réarmer. Il doit se demander ce qu’était le coup de tonnerre de la 416 et penser « les frelons sont gros cette année ! » Enfin, il fait volte face et s’en va au pas dans ses traces.
J’attends un peu puis réarme sans bruit (Nikky s’impatiente et me souffle : shot ! shot !) encore quelques mètres et il se présente en plein travers à environ 80 mètres, là je ne le rate pas mais incrédule, je le vois continuer à marcher sans la moindre réaction.
Il faut éjecter et prendre une cartouche dans mon étui (je n’en avais mis que deux dans la carabine, une erreur que je ne ferai plus), la chambrer et reprendre la visée, ce n’est plus la peine il vient de tomber. C’est fini.
Nous irons le chercher après que Nikky aura été récupérer le STEYR. Du haut de la colline il a vu que sa tête bouge encore, donc en arrivant à 15 m, je lui tirerai une balle d’achèvement par l’arrière à la base du cou car il est tombé en restant coincé dans l’ornière comme s’il était debout. Incroyable avec les poumons complètement traversés et détruits, il a encore fait 30 m. Après quelques photos sur place, il reste à le charger dans le STEYR et à rejoindre le point de rendez-vous où nous attends le Toyota amené par l’autre chauffeur; il nous faudra transférer l’animal dans ce dernier véhicule mais à trois, c’est facile.
L’autre chauffeur au vu du très beau trophée et du bon tir me fait le salut militaire pour me féliciter et me donne une bonne poignée de main ; malgré que je ne parle pas bulgare ou si peu, on s’entend bien, ils sont vraiment très sympathiques.
De retour au lodge, le daim fait l’admiration de Krassy et d’Eléonora.
Je suis très content de mes deux tirs, nous prendrons ensuite un bon repas durant lequel la conversation ira bon train avec l’aide de ma gentille interprète. Ils me félicitent pour mon attitude au mirador et ma précision car en plus je n’ai pas abîmé la venaison ; les deux carcasses seront vendues à un restaurant.
Nikky me raconte qu’un jour un « chasseur » a tiré une balle dans le toit d’un mirador et qu’un autre qui y avait emporté une tablette et un Smartphone était tellement préoccupé par ses deux engins qu’il avait refusé de tirer un beau trophée, il avait préféré continuer à « jouer » avec ses bidules. Qu’était-il venu faire là ? Inutile de dire ce que pensaient mes deux guides de cet individu.
Le lendemain, dimanche 09, nous sacrifierons au rituel des photos devant le lodge dans la neige et avec un beau soleil, parfait. Selon eux il est âgé de 6 ans.
Le lundi 10 sera consacré à une promenade en jeep avec Nikky pour visiter la région et grimper au sommet de point culminant 1750 mètres, en chemin nous avons un point de vue sur tout le territoire de Bukovetz, c’est immense et l’altitude varie de 500 à 1500 mètres, les miradors où j’ai tiré étaient à une altitude de +/- 700 mètres.
Nous avons aidé des inconscients qui s’étaient aventuré en voiture (Audi quatro mais dans 50 cm de neige !) dans un tout petit chemin en cul de sac et encore fort enneigé, qui conduisait au sommet, vêtus pour aller à Varna en été et bloqués dans la neige à 15 km de la première maison. Je crois que sans nous ils seraient mort de froid (cette nuit la température y est descendue à -15) à l’instar de deux promeneurs qui dans une autre région sont allés se balader la nuit pendant la tempête de neige du mercredi précédent et qui étaient toujours portés disparus malgré les recherches. Jamais les habitants de ces régions ne feraient de pareilles folies.
Le mardi 11, départ à 10h pour Sofia où Eleonora m’a aidé pour les formalités d’embarquement avec ma carabine. Il n’y a eu aucun problème et j’aurai pu le faire seul mais c’est plus facile avec quelqu’un qui parle la langue et qui connaît l’aéroport. Il faudra que je revienne, ils sont tous très gentils et un ouvrier du lodge est même allé m’acheter deux petits cadenas pour remplacer celui qui s’est détaché pendant le vol sur ma valisette à munitions !!!
Carnet de voyage
Trajet :
Vol à partir de Bruxelles avec Bulgaria air pour environ 270 €, durée 2h30.
Il y a aussi des départs d’autres villes.
De l’aéroport à la chasse de Bukovetz il y a 4 heures d’autoroutes et de route à deux bandes en très bon état. Le transfert est inclus dans le prix du forfait ainsi que la présence de l’interprète de l’agence Favia Viaggi pendant tout le séjour.
Situation du territoire :
Situé sur le versant nord de la montagne des Balkans près de la petite ville d’ELENA, assez escarpé, altitude entre 500 et 1500 mètres. Les chemins forestiers sont très bien entretenu et la flotte de 4X4 est importante, on vous conduit à +/- 400 m du mirador. Ils sont très bien construits et fermés pour l’hiver, il y en a aussi d’ouverts pour l’été. Ceux où je suis allé étaient situés à environ 700 mètres.
Il n’y a pas besoin d’être un athlète, une condition physique normale est suffisante. Les guides sont très ponctuels et prévenants.
Lodge de luxe très bien chauffé et décoré, bonne cuisine typique.
Armement :
J’ai choisi d’emmener ma 416 Rigby pour me faire plaisir mais un calibre 300 winchester magnum, 9,3X 62, ou similaire est suffisant. Votre calibre préféré est surement parfait mais pas trop léger tout de même.
Gibiers :
Cerfs, sangliers, daims, chevreuils, mouflons, loups.
A noter que les guides s’engagent (avec une marge d’erreur de 15%) à respecter votre fourchette de taille de trophée même pour le sanglier.
On peut chasser à l’affût ou à l’approche et même pour le sanglier, en battue à partir de 6 personnes.
Vêtements :
Comme pour tout affût et selon la saison, l’équipement habituellement utilisé chez nous, il est important d’avoir des vêtements silencieux et des bottes sont bien utiles s’il y a beaucoup de neige.
Agence :
J’ai choisi d’utiliser les services d’une agence bulgare très sérieuse (c’est la seconde fois que j’utilise leurs services et ce ne sera pas la dernière).
Contact :
FAVIA VIAGGI
Située à PLOVDIV la 2ème ville de BULGARIE
Tél 00 359 8887 88312
Site internet : WWW.faviaviaggi.com (en français et anglais)
Mail : favia_srl@hotmail.com
La directrice, Madame Georgiéva chasse et parle français, sa collaboratrice Eléonora maîtrise également parfaitement le français.
Elle fait également chasser sur d’autres territoires, notamment pour le petit gibier.
Raisons d’y aller :
Tarifs raisonnables et possibilité de définir une fourchette de prix.
Proximité.
Pas de problème pour les armes ni les rapatriements de trophées, c’est l’Europe.
Traductrice pendant le séjour.
Très bon hébergement.
Véhicules en parfait état.
Taxidermie organisée sur place si on le souhaite (les écussons sculptés en bois de tilleul sont vraiment très beaux).
Excellent rapport qualité/prix.
Très beaux trophées, site superbe, immense, énormément d’animaux.
Succès quasi garanti (sauf pour le loup, animal insaisissable).
La législation permet l’utilisation d’une lampe voire d’une lunette de nuit ; on peut louer sur place.
Aucune insécurité.
Raisons d’hésiter :
Il sauf rester deux à trois heures immobile au mirador.
Relative barrière du langage avec les guides mais au mirador il faut éviter de parler et au lodge, il y a l’interprète.
Lunette très lumineuse préférable.
Comme partout les aléas des conditions météo.
Petit lexique : (en phonétique)
Bonjour : dobar den
Merci : merci (eh oui !) – blagodaria
Au revoir : dovijdané
Excusez-moi : izvinèté
C’est bon : taka é dobré
Sanglier : gligan
Tirez : strèliaj
Ne pas tirer : né streliaj
Eau : voda ; alcool : vodka (ne confondez pas !)
Grappa locale (excellente) : rakia
Au mirador : (on utilise une sorte de langage international)
Grand sanglier : keiller.
Trop petit trophée : petit, petit.
Tirez : shot !
Tué : kaput !
Femelle : mama
Mâle : papa
Grand trophée : goliam trofej (pensez à goliath)
Ca va : karacho ; en avant : davaï (c’est du russe)